L’après SIHH de Sharmila Bertin

En 2011, elle devient une figure incontournable de la presse horlogère. Aujourd’hui journaliste spécialisée, Sharmila Bertin est traductrice-interprète de formation spécialisée dans le marketing. Elle a toujours été attirée par la communication dans l'industrie du luxe. Après un passage dans la publicité et la mode à Paris entre autres, l'horlogerie lui ouvre les bras il y a 10 ans. «Je m’y sens comme un poisson dans l'eau», dit-elle.

Quel fut votre retard le plus fâcheux? Promis, on ne dira rien!

Aucun. Je déteste être en retard et ai peu de tolérance pour les gens qui manquent de ponctualité. Donc, pour ce type d'événements où les rendez-vous s'enchaînent, j'arrive 30 à 45 minutes avant la première présentation pour avoir le temps de prendre un café et de me mettre en mode «je bosse» et non en mode «j'ai couru comme une folle pour être à l'heure et je suis super stressée».

Je n'ai jamais compris ceux qui arrivent avec une vingtaine de minutes de retard, la bouche en cœur, qui interrompent le rendez-vous et ne s'excusent même pas. Honnêtement, ça me rend tarée.

Votre rendez-vous le plus mémorable?

J'ai eu la chance de pouvoir passer un peu de temps avec Christian Selmoni, chez Vacheron Constantin. C'est un monsieur que j'admire beaucoup tant par sa créativité, la douceur et la passion avec lesquelles il parle de son travail, que sa prestance époustouflante.

Votre selfie le plus réussi?

En réalité, ce n'était pas un selfie de moi mais de mes Ugg à paillettes vertes. Ces chaussures-là ont une vie à elles toutes seules.

Sharmila Bertin's selfie

Votre plus belle rencontre?

Il n'y a pas eu de nouvelles rencontres cette année mais le SIHH est l'occasion de retrouver des gens que j'aime, que ce soit des confrères, des anciens collègues, des employés de marques horlogères ou des détaillants.

Votre plus belle surprise?

Me faire prendre en photo par hasard avec Ronan Keating (rien à voir avec l'horlogerie, donc). Je sais que ça semble mièvre mais le contexte était vraiment drôle.

Au niveau de l’organisation, ce qui vous a marqué

J'ai trouvé cette édition 2015 exceptionnellement bien organisée, plus exclusive. Il y avait moins de monde lors des présentations et les rendez-vous étaient étalés sur quatre jours et non plus trois. C'est bien plus confortable et agréable de travailler dans ces conditions.

Votre nuit la plus courte

Mes nuits ont tout été longues car je ne suis pas du tout sortie, juste un dîner le mercredi soir. Je suis trop vieille pour faire la fête toute la nuit, ça ne m'intéresse pas, et puis mon travail passe avant tout. Et pour bien faire mon travail, je dois être sereine et reposée.

Votre journée la plus longue

Aucune en particulier. Elles ont toute été riches mais pas «longues.»

SIHH 2015

Votre coup de cœur montre

Je n'aime pas répondre à ce type de question car j'ai toujours peur de blesser quelqu'un... Disons que ceux qui me liront et me connaissent bien n'auront aucun problème à deviner sur quelle montre j'ai eu un gros «crush.»

Le contact que vous vous réjouissez de suivre et d’approfondir

J'ai réalisé au cours de cette semaine que je ne voyais pas assez mes amis, ceux qui sont dans l'industrie, et qu'il fallait vraiment que je me rende plus disponible. Surtout pour ma copine Eléonor Picciotto. Elle vient de créer un site sur la joaillerie et il faut que je la soutienne plus.

La phrase, les mots qui vous ont tué!

On reprend les mêmes et on recommence... «Tu as vu de belles choses au SIHH?»