L’après SIHH d’Emmanuel Alder, alias Barnabé Hossien
Au sortir de la première grande manifestation horlogère du début 2015, le SIHH ainsi que les diverses expositions hors Palexpo Genève, ce journaliste ayant entamé une formation d’horlogerie dans le Jura se livre…
Sous le pseudonyme Barnabé Hossien incarnant un béotien lambda, se cache un journaliste qui a décidé d’ajouter brucelles et tournevis à son stylo, entamant une formation horlogère à Tramelan. Aimant poser des questions pleines de ressort aux acteurs du monde horloger, il nous gratifie ici de ses impressions après la wonder week.
Promis, on dira rien, mais quel fut votre retard le plus fâcheux?
Celui de mon arrivée à Genève, un comble! Pour des raisons familiales, je suis arrivé mardi et non lundi, ratant ainsi une cérémonie d’ouverture que l’on me dira formidable, célébration des 25 ans du salon oblige.
Votre rendez-vous le plus mémorable?
Probablement chez Rudis Sylva car en plus de l’oscillateur harmonieux, composé de deux spiraux, il nous sera servi un tandem de bière des Franches-Montagnes. Tout un art de vivre en somme!
Votre selfie le plus réussi?
Je n’en ai pas fait, je n’ai pas le bras assez long…
Votre plus belle rencontre?
Eric Othenin-Girard, que je ne connaissais que de nom. L’immensité de sa présence dans le monde culturel et journalistique romand et bien au-delà n’a d’égal que sa disponibilité et son franc-parler autour d’une table. Je me sens un peu minuscule lorsque j’ose accoler le mot « journaliste» à coté de mon nom.
Votre plus belle surprise?
Dans un monde souvent marqué par les excès politiques ou économiques, fait de sérieux, de projections, de logique financière, toutes ces sortes de choses bien ennuyeuses en fait, le monde horloger réserve bien plus qu’une seule (bonne) surprise pour les amateurs de belles mécaniques ou d’esthétique aboutie. S’il me fallait pourtant faire un choix, je pencherais sans hésiter pour le RM 19-02 Tourbillon Fleur de chez Richard Mille. J’ai trouvé qu’il y avait une dose de poésie certaine dans ce modèle.
Au niveau de l’organisation, ce qui vous a marqué
Les coiffures des hôtesses.
Votre nuit la plus courte
Je ne me souviens pas bien, je dormais…
Votre journée la plus longue
Elles se mélangent déjà, passant de présentations en rencontres, de lunchs en allers-retours à l’extérieur, mais je pense que celle qui m’a vu sortir du SIHH pour aller découvrir les modèles de chez Rudis Sylva, avant d’enchaîner par un saut à Genthod pour Franck Muller, doit être la plus longue.
Jaeger LeCoultre Master Calendar Meteorite Pink Gold
Votre coup de cœur montre
Jaeger-leCoultre, qui étrennait une nouvelle ligne de communication un rien cosmique cette année, avec sa «Master Grande Tradition Grande Complication» dont le tourbillon volant justement «vole» autour du cadran. Ce garde-temps possède, là encore, cette dimension poétique qui ferait presque oublier l’incroyable technique qu’il recèle.
Le contact que vous vous réjouissez de suivre et d’approfondir
Rudis Sylva, je me réjouis de savoir comment l’on réussira finalement à faire tester correctement ce fameux «oscillateur harmonieux», qui n’a pas encore fait tout le tapage qu’il mérite, bien qu’il puisse en finalité marquer durablement la grande histoire de l’horlogerie.
La phrase, les mots qui vous ont tué!
«Qu’est-ce que tu manges aujourd’hui?»